En effet, après les frasques du président Nantais vis à vis de son ancien entraineur, Landry Chauvin, c'et au tour de Jean Michel Aulas de "tacler" ouvertement ses joueurs :
Le patron de la maison lyonnaise a commencé par verbaliser le "Policier", Cris, qui selon lui, a "freiné l'évolution du duo Koné-Lovren". "S'il s'en va, on aura un plan B qui peut très bien venir du Brésil. Claude Puel avait fait resigner Cris car il le craignait", glisse-t-il avant de s'attarder sur le cas de son latéral gauche.
"Il paraît qu'Aly Cissokho a changé d'agent et que ça va aller mieux, alors il va partir, et le petit Dabo sera avec nous", poursuit le président de l'OL.
Pas rassasié, Aulas a enchaîné avec un taillage de costume en bonne et due forme à l'égard de Kim Källström.
"J'ai vu un très bon Källström à l'Euro 2012, et je n'ai pas vu du tout le même avec nous la saison dernière. On aurait pu le transférer l'hiver dernier, on a attendu, là on va voir".
Bien décidé à faire le ménage dans son groupe, JMA a ajouté à sa liste exhaustive de joueurs incriminés le nom de Michel Bastos, rendu coupable d'avoir baissé en régime et en intensité durant la saison.
"A deux ans d'un Mondial au Brésil, il va aller beaucoup mieux, croyez-moi", souffle Aulas, qui a conclu sa plaidoirie par un "joker" concernant l'avenir de Bafétimbi Gomis, entendu comme témoin assisté dans une affaire de viol en réunion, à Lyon.