Nantes se veut être la tribune la plus festive
Je dis plutôt HONTE à certains pseudos-supporters.
Les derbys ou matchs entre rivaux ne doivent pas être source d'animosité, bien au contraire.
La tribune Loire sera surement fermé prochainement à cause des fumigènes. Notre enceinte va être triste mais c'est la juste récompense des agissements de certains énergumènes.
C'est dommage d'en arriver là, mais c'est la seule méthode qui marche pour arrêter les rebelles (même si les alentours de la Beaujoire ne seront pas pour autant protéger)
Je pense à Romain, responsable de la TL qui milite surement contre cette haine envers les supporters adverses, contre les débordements et qui voient la sanction à venir.
Juste une idée : et si la TL se réunissait derrière la tribune (sans voir le match) pour encourager son équipe à travers les murs !
Vraiment à lire les lignes de Ouest-France aujourd'hui, j'ai mal et me fait tout petit de me dire "supporter du FC Nantes"
Violences pendant Nantes-Rennes. Triste spectacle en marge du match
Dimanche, des supporters des Rouge et Noir étaient à la Beaujoire pour le derby Nantes-Rennes. Avant ou après le match, ils ont été pris à partie. Ils témoignent et certains avouent avoir été choqués.
Quentin, 23 ans : « ça aurait pu très mal finir »
« J'ai assisté au match en tribune Océane, en haut avec un copain supporter du FC Nantes et un autre, fan des Rennais, comme moi », explique Quentin.
En quittant le stade, vers 19 h 15, il voit une vingtaine de supporters en jaune et vert s'en prendre à des Rennais.
« Certains essayaient de mettre le feu à un drapeau du Stade Rennais avec leur briquet. Je descendais les marches, avant l'accès aux grilles qui permettent de quitter l'enceinte du stade. Avec mes copains, on s'est fait huer, insulter, pousser. Les Nantais m'ont demandé d'enlever mon maillot. »
Il tente de partir. « Puis ils ont vidé une bouteille de Coca sur moi et de l'eau. J'ai reçu des coups de pied. Tout est allé très vite... Comme je cours vite, j'ai réussi à leur échapper. Ils m'ont poursuivi un moment. J'ai enlevé mon maillot tout en courant pour passer inaperçu. En y repensant, je me rends compte que ça aurait pu mal finir. J'ai eu vraiment peur. Avec mes copains de l'équipe adverse, on est rivaux, on se chambre, mais la rivalité, on la laisse dans les tribunes ! Après le match, c'est fini... »
Dominique a eu « la peur de leur vie »
François et son fils de 17 ans, de Pléneuf-Val-André (Côtes-d'Armor), se rendaient au match. Sur la route, vers 14 h 30, ils s'arrêtent à l'aire de repos de Puceul, entre Nantes et Rennes. Alors que le père part aux toilettes, le fils reste dans la voiture.
Il porte le maillot du FC Nantes. Une dizaine de cars de supporters du Stade Rennais arrivent sur l'aire. Une cinquantaine de personnes encerclent la voiture.
« Ils étaient alcoolisés, avec des cannettes de bière à la main. Ils ont donné des coups de pied et des coups de poings dans la voiture, ont craché et nous ont insultés », témoigne le père, encore sous le choc.
« J'ai tenté de discuter avec une ou deux personnes. En vain. J'ai regagné très vite ma voiture et on est repartis en trombe. On a eu la peur de notre vie. C'est un acte violent. Mon fils n'en a pas dormi cette nuit ! »Il n'y a pas eu d'agression physique mais le père a déposé plainte, hier, pour dégradation en réunion. « On a eu la malchance d'arriver en même temps que les supporters rennais. »
Yoann : « Une personne âgée frappée »
Yoann, avec des amis, avait pris place dans la tribune Jules-Verne, « une tribune plutôt familiale ».
Pendant la rencontre, tout s'est bien passé : « On portait nos écharpes rouge et noir, près du public nantais, sans aucun souci. L'ambiance était bonne. »
C'est à la sortie que Yoann a assisté à des scènes de violences. « Depuis l'escalier pour accéder à la sortie, j'ai aperçu des jeunes portant le maillot nantais. Ils avaient une attitude agressive, chantaient des refrains insultant les Rennais. »
« Ils sont tombés sur un jeune homme avec un maillot rouge. Ils l'ont bousculé. Le jeune a reçu un coup, il est tombé à terre et a reçu d'autres coups. Ils étaient à quinze autour de lui. »
Un peu plus tard, un monsieur âgé s'est pris une claque. « Le pauvre avait l'air complètement perdu. Il s'est réfugié derrière une barrière. » Yoann avait caché son écharpe pour éviter de se faire lui aussi agresser.